Kutun

Publié le par simplyvana

Le titre n’évoque pas un endroit paradisiaque aborigène. Pas cette fois ci. J’ai voulu faire ma taquine car je vais vous parler coton.

Pas très australien me direz-vous, en fait si et vous êtes probablement comme moi, vous n’avez jamais eu l’occasion d’en voir la récolte.

 

Pour ma part, je me souviens de la première fois où j’ai tenu un plan de coton, j’étais à l’école Sanquer, en classe avec Madame Nicolas, par contre je ne me souviens plus si c’était en CP ou CE1, mais cela n’est pas vraiment important pour le schmilblick.

 kutun

Historiquement, le coton est la fibre utilisée par l’homme depuis le plus longtemps, l’Inde fut le leader en la matière (aucun mauvais jeu de mots promis) depuis 1500BC jusque vers la fin du 16ème siècle.  De nos jours, le coton est produit dans plus de 60 pays et le coton Australien est parmi ceux de meilleure qualité. Celui arriva à Oz par le premier vaisseau en 1788 et bien que difficile à cultiver dans les environs de Sydney, sa culture continua en tant que ^plante ornementale et une partie de la récolte fut envoyée en Angleterre en 1880.

Dans le Queensland, les colons eurent plus de chance lorsqu’ils en commencèrent la culture en 1957. Le pic de productivité fut atteint en 1871 mais déclina rapidement, les couts de productions étant trop importants. Ce n’est qu’en 1960 que le secteur redevint viable, permettant au passage de mettre au point de  nouvelles techniques d’irrigation.

 

« Ginning » est l’action qui consiste à séparer la boule  de coton de la graine. C’est en 1893 que la machine qui révolutionna l’exécution de la tâche fut créée par un américain du nom d’Eli Whitney. Cette séparation étant facilitée, la production put augmenter pour faire face à la demande (youpi, mes cours d’éco ne sont pas inutile), cependant les déchets aussi furent plus nombreux et de nouvelles machine firent leur apparition dans la chaine de traitement du coton.

 

Je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de voir un champ de coton en fleur avant la récolte, mais après, cela ressemble un peu à un champ de bataille. JE vais vous passer les détails et le langage technique (celui-ci me faisant défaut de toutes manières) pour vous expliquer de façon TRES schématique :

Un gros tracteur coupe le haut du plan, laissant la tige au sol, une grosse machine ramasse le coton puis va le déposer dans une troisième grosse machine qui va compresser le tout en ballots géant puis le déposer au milieu du champ.

 

Evan qui nous à conduites Connie et moi à la « cotton gin factory » de Cecil Plains, nous expliquait qu’il y a énormément de variété de coton. C’est au choix de l’agriculteur plus ou moins. Pour l’image et selon ma compréhension, l’usine est un peu comme nos moulins, lorsque le grain était moulu. Ce n’est pas l’usine qui achète traite et revends le coton. C’est le fermier qui recevant une commande fait appel à une société de transport (apparemment Evan à une flotte de camion) et ce sont ces camions qui vont chercher les ballots aux champs et les conduisent à l’usine, puis au destinataire.

La manufacture de Cecil plains, située à environ 80km d’Aubigny, fut dans les années 1990 la plus performante de l’hémisphère sud, voire du monde, 175000 ballots lors de leur meilleure saison, record inégalé à ce jour.

 

Lors de leur arrivée à la coton gin, les camions sont pesés puis stockés en fonction de leur provenance et destinataire. Dès lors c’est le retour des grosses machine et du langage technique me faisant toujours défaut. Traitement à l’air chaud pour être débarrassé des déchets et graines, lavé, séché et compressé en ballots plus petits de 227kg (300 tonnes de pression sont requises pour ce faire), puis quand prêts pour le transports ceux-ci seront étiquetés par un référencement très précis.


 

Un problème technique m’empêche de vous fournir plus de photos pour l’instant. Comprenez, ma carte SD achetée à Singapour, et testée là-bas a refusé de fonctionné, hormis pour une photo, celle qui q pris la place de test. Connie pourra probablement m’en fournir quand elle sera de retour en Autriche.

Publié dans Journal de bord

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M
<br /> J'ai hâte de passer des soirées australiennes avec toi. En attendant je fais des rêves de coton, de surf et de dauphins grâce aux récits et aux images que tu m'envoies.<br /> <br /> <br /> Ces vieilles machines à traiter le coton sont géniales, surtout si elles sont au repos car on doit se sentir minuscule à côté. Quelle belle enquête tu mènes.<br /> <br /> <br /> Bisous du vieux monde. Monique<br />
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S
<br /> <br /> Ces vieilles machines fonctionnent toujours etfont un raffut de tous la diables. A défaut de soiée australienne, j'ai fait découvrir les joies de la fondue suisse à mes amis ici^^ Ce fut un<br /> succès!<br /> <br /> <br /> Bises aussi!!<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Mais tu es une vraie petite encyclopédie vivante, toi !! ^_^)  Bon, il faut vraiment que tu trouves une nouvelle carte SD. C'est dommage pour tes photos. BISOUS.<br />
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S
<br /> <br /> lol! J'avais de la documentation, rassures toi ^^ Et ma carte SD habituelle est réparée... pour celle là bah tant pis....<br /> <br /> <br /> <br />