Un visa pour Vana 1ère partie

Publié le par Vana

visaDepuis mon retour, je souhaite vivement repartir en Oz et je n’ai à ma disposition, ni la route de briques jaunes, ni les souliers de rubis (ce n’est pas faute d’avoir cherché, ils sont introuvables). Du coup, je me suis rabattue sur la solution la plus commune, la paperasse.

Malheureusement, si l’Australie est un Eldorado pour tous ceux qui souhaitent y aller, il y a une quantité inimaginable d’options pour ce faire, et identifier la bonne quand, comme moi on n’a pas un profil professionnel précis (infirmière, éleveur bovin, menuisier…), cela devient ardu. Je connais un couple belge, maintenant établi à Adélaïde, qui avait au départ décidé d’entreprendre la démarche sans aide. Même si les deux personnes rentraient dans les catégories socio-professionnelles accueillies à bras ouverts, le dossier qu’elles avaient remis comportait une toute petite erreur, un oui non coché me semble-t-il, quelque part et le dossier leur avait été refusé. Du coup, ils ont pris un avocat pour les aider dans leurs démarches et suivant leurs conseils, j’ai fait de même.

Il faut savoir que se rendre à l’office des immigrés (j’ai essayé celui d’Adélaïde) ne sert à rien, pas plus que vouloir se rendre à l’ambassade d’Australie sur Paris. Ils renvoient vers le site internet (http://www.immi.gov.au/) qui est fort bien fourni, mais surtout vous conseille vivement de prendre l’aide d’un agent de l’immigration reconnu par l’état (https://www.mara.gov.au/).

Je savais que dans le long processus des visas, il fallait passer un test d’anglais l’IELTS (International English Language Testing System). Je me suis donc focalisée sur cette étape et me suis retrouvée assez désespérée en constatant que les places disponibles en France partaient comme des petits pains, mais comme je suis pleine de ressources et surtout que je rentre d’Australie, je sais que les distances sont plus que subjectives. Du coup, j’ai constaté avec joie qu’en Angleterre toute proche, il y avait un choix beaucoup plus vaste de dates et même avec le taux de change, le test y était moins cher !

Pour les sceptiques qui se disent, « mais encore faut-il y aller à Londres »  j’ai fait l’aller-retour pour la modique somme de 44€ et depuis j’ai même vu une option à 10,50€ (en bus). Pour info me rendre à Paris et retour depuis Brest m’a coûté environ 90€ (en co-voiturage et train).

Bref, j’ai ensuite fait du remue-méninge et me suis dit que comme l’Australie était dans le Commonwealth, il devait y avoir en Angleterre un peu plus de personnes susceptibles de m’aider qu’en France. Pourquoi l’Angleterre par rapport à l’Australie ? Le décalage horaire y est moins important, c’est quand même beaucoup plus facile d’accès (et moins onéreux) pour y signer des documents en personne et le courrier y sera plus vite rendu (donc si il manque une pièce au dossier avant que celui-ci ne soit complet, cela fait du temps de gagné).P1050692

Du coup, j’ai pris contact avec la Maison de l’Australie à Londres, qui m’a donné les coordonnées d’un cabinet d’avocat. J’ai contacté celui-ci qui m’a mis en relation avec leur agent de l’immigration. Un rdv téléphonique me fut donné, j’ai envoyé mes cv, copies de diplômes et parcours scolaire et un entretien fut convenu quelques jours plus tard (j’ai eu la chance de l’avoir très rapidement, mais l’avocat spécialisé a tenu compte du fait que mon temps sur Londres était court).

Voici le pourquoi du comment j’en suis arrivée à choisir mon avocat. La prochaine fois je rentrerai plus dans le côté « pratique ». 

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